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25 mai 2009

Les actualités du 25 mai 1909

090525capucines

Première aux Capucines: Pari-Sport

Au début de la saison, M. Berthez, l'intelligent directeur des Capucines, tint aux auteurs d'Afgar ou les Loisirs andalous le discours suivant; Vous savez, mes chers amis, que Mlle Marguerite Deval, votre exquise étoile, n'est engagée ici que temporairement ; elle a signé avec Londres, et elle ne pourra, hélas donner ici qu'un nombre trop restreint de représentations.

Les auteurs s'inclinèrent attristés. Afgar fut joué avec un tel succès que, durant deux mois, cette opérette bouffe fit chaque soir le maximum absolu. M. Berthez comprit alors qu'il devait un dédommagement aux auteurs. Il le trouva en commandant à MM. Barde et Carré une revue en deux tableaux, dont le principal rôle serait confié à cette incomparable artiste qui a nom : Louise Balthy.

Cette revue est Pari-Sport dont la première représentation sera donnée ce soir. J'ai vu l'une des dernières répétitions de cette fantaisie abracadabrante, et il me semble que la verve de MM. Carré et Barde ne s'est jamais plus spirituellement donné libre carrière. Les couplets sont ciselés de main de maître, le dialogue est d'une débordante gaieté et l'interprétation est parfaite avec les excellents comiques : MM. Orsy, Darnley, Jalabert, avec les jolies Mlles Drette Sarthys, Meva et Myriett.

Je mettrai à part M. Berthez, qui, dans ses six rôles à transformations, d'employé d'agence, de manager, de boxeur, de vieux beau, de garçon de café, de comédien amateur et de rastaquouère, se montre, comme à son ordinaire, d'un comique achevé et d'une originalité rare, et je donnerai à Mlle Louise Balthy le piédestal que lui méritent indiscutablement son jeu sûr et sa débordante gaieté. Qu'elle apparaisse, comme dans Pari-Sport, en employée d'agence, en Américaine du Sud, en nourrice hollandaise, en femme d'Abdul-Hamid, en danseuse anglaise ou en gigolette, cette artiste hors de pair est toujours parfaite. Je lui prédis pour ce soir un colossal succès.

Le Gaulois – 24 mai 1909

Biscuits_Lefevre_Utile

 

EN BREF

Accident de chemin de fer aux Indes anglaises - Simla (Indes anglaises), 24 mai. — Près de Dehra, seize wagons de marchandises qui descendaient rapidement une pente sont entrés en collision avec un train de voyageurs. Le choc fut des plus violents. La locomotive et quinze wagons furent mis eu pièces et la voie fut entièrement obstruée. Huit indigènes et deux employés de la ligne ont été tués et quatorze personnes blessées. Le Matin – 25 mai 1909

Les chiens ne suicideraient-ils ? II était vraiment laid ce pauvre chien et n'avait rien pour lui. Il ne savait même pas faire le beau, mais il était d'une bonté a toute épreuve. On l'appelait tont simplement "Chien" et deux yeux pitoyables, presque humains, s'allumaient dans sa grosse tête quand sa maîtresse lui parlait comme à un enfant. Ces jours derniers, la maîtresse de Chien mourut et ce fut une voisine, Mme Amelin, domiciliée rue Saint-Dominique, au quatrième, qui recueillit la pauvre bête. Pour elle, des jours lamentables s'écoulèrent. On la vit rôder dans l'appartement, puis s'installer un beau jour dans le coin sombre d'une pièce et n'en plus bouger. Que se passait-il dans la grosse tête de Chien ? Ses yeux restaient sans expression. On voulut le soigner et ce fut peine perdue. L'animal dépérissait visiblement et, volontairement peut-être, n'absorbait aucune nourriture. Il paraissait tout drôle, déclara Mme Amelin. Hier je voulus le caresser, il me lécha les mains, et tout a coup bondit et se jeta par la fenêtre. Chien se brisa les reins sur le trottoir et mourut deux heures plus tard. Le Matin - 26 mai 1909

us_1908 Un spectre agile grimpe arbres et collines, puis se cache dans l'étang - Worcester, Massachussets, 25 mai — Northbridge a un fantôme, ou un fantôme a Northbridge, les résidents du village paisible jusqu'ici ne savent pas ce qui est le plus exact. Depuis plusieurs nuits, à peu près à la même heure, une lumière mystérieuse, variant de la taille d'une petite boule à celle d'un boisseau, est apparue et a réalisé des manoeuvres étranges sur la haute falaise de Wayside. D'abord considéré comme une blague, les répétitions nocturnes continues ont fait du phénomène une réalité sérieuse et le village et son voisinage discutent de l'affaire, tandis que nombre de citoyens sont sérieusement effrayés. Au moins 3 familles font leurs bagages avec l'intention annoncée de quitter la ville. Une nuit 200 personnes se rassemblèrent au voisinage de la falaise, mais lorsque la lumière apparût de nombreuses femmes crièrent et coururent à la maison, ne montrant aucun désir de poursuivre l'investigation. Une demi-douzaine d'hommes armés eurent la témérité d'aller au sommet de la falaise et, en formation serrée, épaule contre épaule, tentèrent d'attraper la lumière. Comme un feu follet la lumière zigzagga le long de la falaise, grimpant le tronc d'un grand pin, point depuis lequel il fut visible d'une distance considérable, descendit rapidement à quelques yards des observateurs et, montant la crête de la colline, disparût dans l'étang voisin. The Evening Times, de Trenton, New Jersey, USA - 25 mai 1909. Cette brève est tirée du site UFOLOGIE.NET. Plus de détails ici.

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