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19 juin 2009

Les actualités du 19 juin 1909

Rouen fêtes normandes 1909

Les fêtes Normandes à Rouen

Aujourd'hui vendredi ont commencé à Rouen les grandes fêtes normandes qui, il y a cinq ans, avaient eu un énorme succès. Cette année, les visiteurs affluent et les habitants de la vieille et artistique cité ont fait des prodiges pour la rendre encore plus pittoresque. Toutes les rues et les monuments publics sont fort bien pavoisés et décorés. D'immenses guirlandes de fleurs et d'ampoules électriques courent sur toutes les façades dont on connaît déjà l'aspect merveilleux. Les musiques militaires et la troupe de la garnison, au milieu de l'enthousiasme général, ont fait une magnifique retraite aux flambeaux.

Demain samedi, les membres du comité vont recevoir L'académie culinaire de Bruxelles, et Mlle Augustine Orlhac, reine de Paris. A 11 heures, à la gare du Nord, la reine de Normandie, Mlle Hélène Gervais et ses demoiselles d'honneur iront attendre les reines de Courgain-Calais. Dans l'après-midi, aura lieu le départ du sphérique Le Léopard, un concours de chiens de police, et un concours de natation.

La grosse attraction est, sans conteste, la perspective des évolutions du dirigeable Le Petit Journal, piloté par le comte de la Vaulx. Ce sera la première fois qu'un dirigeable, si le temps le permet, s'élèvera au-dessus de la région rouennaise et évoluera autour de la grande flèche de la cathédrale. Le soir aura lieu, au théâtre des Arts, une soirée de gala.

Dimanche la ville sera entièrement fleurie. Le grand cortège, comprenant 7 groupes, partira du Jardin des Plantes. A 5 heures, au cours la Reine, aura lieu le Corso fleuri. Le soir fête de nuit sur la Seine et embrasement des ponts et des rives. Le lundi les fêtes se termineront par diverses manifestations, entre autres, une kermesse; enfantine et un gymkana scolaire.

Le Petit Journal – 19 juin 1909


Terrible accident de tir: un homme coupé en deux

La coupe des voiturettes

Le dirigeable mystérieux intrigue l'angleterre


Cirque_d_Hiver

Secousses sismiques au Mexique: des centaines de morts

Paris-Roubaix: victoire de Lapize

EN BREF

Violent incendie à Ivry Sur Seine - Un incendie a éclaté, hier, dans une fabrique de produits chimiques, exploitée par MM. Salles fils, rue Henri-Martin, à Ivry-sur-Seine. Le feu a pris vers dix heures du matin, au centre de l'usine dans un hangar d'une superficie de 500 mètres carrés, renfermant une trentaine de tonnes de nitrate de soude. Un seul ouvrier, Joseph Landeau, y travaillait. Il a été surpris et grièvement brûlé aux bras, par l'explosion d'un sac de nitrate, qui a provoqué l'incendie. Après deux heures de travail, le feu était circonscrit, Tout le bâtiment a été détruit et les marchandises perdues. Les cent ouvriers occupés dans l'usine n'auront pas, du fait de ce sinistre, à subir de chômage.Au cours des opérations de sauvetage, deux soldats, nommés Grière et Tavernier, du 23e d'infanterie coloniale, en garnison au fort de Bicêtre, ont été brûlés au visage. Ils ont reçu des soins à l'hôpital; après quoi, ils sont rentrés au fort. Le Petit Journal – 19 juin 1909

L'homme bolide — Un accident s'est produit hier soir, vers onze heures, à la fête foraine de la Chapelle. Un ouvrier chaudronnier, Adolphe Mayer, demeurant rue Ramponneau, avait pris place dans l'un des sièges d'une balançoire circulaire installée au milieu du carrefour formé par les rues Riquet, de la Chapelle et Philippe-de-Girard. L'appareil tournait à toute vitesse, quand l'ouvrier chaudronnier, lâchant les barres d'appui, perdit l'équilibre, et tel un bolide, fut lancé a travers la foule des spectateurs. Des cris de douleur s'élevèrent. Quatre personnes avaient été blessées. Ce sont : M. Venedrin, menuisier, atteint au front par un des talons de M.Mayer; Mme Léonora Nera, ménagère, et son enfant, âgé de sept mois, qu'elle tenait dans ses bras, et enfin l'auteur involontaire de cet accident, M. Adolphe Mayer, qui porte des contusions multiples sur diverses parties du corps et se plaint, en outre, de douleurs internes. Les victimes de cet accident ont été transportées à l'hôpital Lariboisière, où elles ont reçu les premiers soins ; elles ont été ensuite reconduites à leur domicile. Le Temps – 19 juin 1909

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