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CPA Scans
3 novembre 2009

Les actualités du 3 novembre 1909

Madame Steinheil et son avocatL'affaire Steinheil

C'est aux pages les plus sombres des annales du crime qu'il faudrait remonter pour trouver une tragédie pareille à celle dont le mystère sanglant va s'évoquer le 3 novembre devant le jury de la Seine. Jamais, en effet, drame n'apparut non seulement plus atroce, mais plus troublant ; jamais ne se présentèrent pareils éléments de passionnante angoisse : l'horreur du crime; la personnalité même de l'accusée, cette femme jeune, belle, adulée du monde dont les plus hautes sommités se disputaient les sourires, et sur laquelle pèse aujourd'hui l'accusation la plus infâme qui puisse souiller un être humain : celle d'avoir assassiné sa mère ; tout l'inconnu enfin qui plane encore sur ce sombre problème, car si la justice aujourd'hui, après plus d'un an d'instruction amène à sa barre un accusé enserré, par elle, dans un formidable réseau d'accusations, peut-être n'en reste-t-on pas moins en droit de lui dire : "Et les preuves ? ", ou tout au moins : " Et les autres ? "

Et dominant le tout, il n'est pas jusqu'à la politique elle-même, avec ses haines et ses sympathies qui n'apparaisse dans l'ombre, avec le tragique fantôme d'une autre mort dont le mystère, lui non plus, n'a point encore livre tout son secret. Aussi bien, depuis des mois, l'opinion publique est-elle, jour par jour, à ce point tenue au courant de chaque phase du drame, qu'il est peu de détails qui ne lui soient connus. Avant le dernier acte pourtant, peut-être n'est-il pas inutile d'en rappeler au moins brièvement les multiples incidents.

Elle semblait un vrai nid de bonheur, le coquette villa enfouie au 6 bis de l'impasse Ronsin parmi les arbres et les fleurs. Au rez-de-chaussée, derrière le riant jardin d'hiver, c'étaient la luxueuse salle à manger, les trois salons tout encombrés des plus rares bibelots de tous pays et de tous styles, depuis la Perse jusqu'à nos jours, voisinant avec les tableaux de nos plus grands maîtres : le vaste vestibule égayé par de larges bibliothèques regorgeant des plus beaux livres comme aussi par la grande pendule antique devenuesi tragiquement célèbre, etc. Au premier étaient les chambres à coucher. En haut, le vaste atelier.

En tout cela régnait non seulement le luxe le plus délicat, mais ce goût exquis qui révèle a lui seul la double présence d'un artiste et d'une jolie femme. Et quand, sous le ruissellement des lumières, s'empressaient autour de cette femme séduisante entre toutes, les sommités de la magistrature, de la finance, de la politique et des arts, qui donc eut pu penser jamais aux heures tragiques qui allaient y sonner.

Un matin pourtant, le 31 mai, vers six heures, des cris affolés retentissaient. C'était le valet de chambre, Rémy Couillard, qui appelait au secours. Et les voisins accourus reculèrent d'épouvante. Entre sa chambre et la salle de bains, couché sur le dos, les jambes repliées sous lui, comme raidi dams le supplice affreux de la crapaudine, les mains jointes sur le ventre, le cou serré par six tours de corde faisant jaillir les bourrelets de chair, la face déjà noire. gisait le cadavre de M. Sleinheil en chemise, ayant à ses côtés une canne d'alpiniste a l'extrémité couverte de rouille.

Dans l'autre chambre, autre cadavre : relui de Mme Japy, sa belle-mère. Elle aussi avait dû être surprise en plein sommeil, le corps était étendu sur le dos, en chemise, les jambes nues pendant hors du lit, le cou serré de la même cordelette, la bouche emplie d'un tampon d'ouate bourré avec une telle férocité que son râtelier lui était entré dans la gorge.

Mais il n'y avait pas que des morts. Quelqu'un vivait encore, dont les gémissements avaient attiré a sa Impasse Ronsindescente l'attention du valet de chambre. C'était Mme Steinheil. Etendue sur le lit, la chemise relevée sur la tête, une corde autour du corps, d'autres lui maintenant les pieds et les mains, un tampon d'ouate a côté de la bouche qui l'avait rejeté, le corps baignant dans ses déjections, elle semblait à bout de forces et s'évanouit à peine délivrée.

Partout le désordre régnait dans les différentes chambres. Les meubles étaient ouverts, des papiers, des enveloppes, des écrins vides jonchaient les parquets ; dans le petit bureau attenant à la chambre de Mme Steinheil un encrier de cristal était renversé sur le tapis et des taches, de distance en distance allaient jusqu'au lit occupe par Mme Japy, dont l'édredon lui-même présentait une petite marque d'encre ; dans la salle de bains, sur la toilette, avait été laissée la monture d'une bague en or dessertie de sa pierre ; enfin, sur le meuble du bureau, étaient un gant de peau et un billet de cinquante francs.

Le crime était monstrueux, le cambriolage apparaissait évident, mais quels en pouvaient être les auteurs ? A peine un peu remise, La survivante d'une voix faible donnait à la justice ces précieuses indications : Elle dormait profondément, il pouvait être un peu plus de minuit, car elle venait d'entendre sonner la grande horloge, lorsqu'un coup violent lui est porté à la tète, en même temps qu'un voile s'abat sur elle. S'étant un peu dégagée pourtant, à la lueur des lanternes sourdes, elle voit distinctement trois hommes, dont l'un très grand, à barbe poivre et sel, et une femme rousse, vêtus de longues blouses noires, masqués et coiffés de chapeaux à larges bords.

Sommée d'indiquer où est l'argent, elle obéit, et on l'abandonne après l'avoir ligotée et frappée d'un dernier coup à la tête qui la fait s'évanouir, cependant que la femme, la rouquine, insistait pour qu'on la tue. Sans doute, déclara Mme Steinheil, les bandits l'avaient prise pour sa fille Marthe, dont elle occupait, ce soir-là, la chambre, ayant cédé la sienne à sa mère, et c'est à cela qu'elle devait la vie. Quant à la Rouquine, elle devait probablement être un ancien modèle de M. Steinheil car elle semblait admirablement connaître les aîtres de la maison.

C'était la piste des lévites, la fameuse piste sur laquelle, durant des mois, l'instruction devait s'éterniser, et s'éternisa, en effet, sans le moindre succès si bienqu'après les interrogatoires répétés de Mme Steinheil transportée d'abord chez le comte d'Arlon, puis au Vert-Logis, sa maison de campagne de Bellevue, puis enfin a Boulogne-sur-Seine ; après une longue enquête sur tous les modèles qui fréquentèrent a l'atelier de l'impasse Ronsin, comme sur tous ceux qui pouvaient être soupçonnés ou dénoncés, le mois d'août arrivant. Mme Steinheil s'en alla villégiaturer sur la côte Normande, à Louvières, a Saint-Laurent-sur-Mer et, ce pendant que M. Leydet prenait, lui aussi, ses vacances.

L'affaire semblait classee, le silence s'était fait ; bien peu, dans la fièvre de Paris, songeaient encore aux deux victimes de la nuit tragique.Soudain tout se réveille. Le 31 octobre, dans l'Echo de Paris, Mme Steinheil publie une lettre annonçant que, malgré les lenteurs de la justice. elle entend poursuivre, plus que jamais, la recherche des assassins de son mari et de sa mère. Et elle indique, nouvelle piste, que des lévites auraient avant le crime été volées au théâtre Hebreu.

Famille Steinheil

Dès lors, les événements se précipitent. L'enquête établit l'inanité de cette nouvelle piste. Mme Steinheil dénonce alors un M. Burlihgham, deux de ses amis et une femme ; cette fois encore la nouvelle piste est reconnue sans fondement. En réponse, Mme Steinheil se porte partie civile pour pouvoir plus énergiquement agir. Et c'est une troisième piste indiquée par elle, celle d'un ancien inspecteur de police révoqué ; fausse encore. C'est ensuite un nomme Gugenheim qui est arrêté à Alger pour vol de bijoux, etc., etc., erreur toujours.

Mais l'heure tragique approcha. Le 21 novembre, M. Chabrier, cousin de Mme Steinheil se présente chez M. Hamard pour lui remettre le portefeuille du valet de chambre, Rémy Couillard, dans lequel ont été trouvées des lettres volées par lui de Mlle Marthe Steinheil, et lui faire part, de leurs soupçons. M. Hamard refuse de s'en saisir. Seconde visite aussi inutile.

A 9 heures du soir enfin. Mme Steinheil elle-même, rapporte le portefeuille, déclarant avoir trouvé à l'intérieur une perle provenant d'une des bagues volées la nuit du crime. L'accusation était terrible ! Le soir même, Rémy Couillard est arrêté. Interrogé, confronté, iusqu'a 3 heures du matin, il nie désespérément, répétant sans cesse "je suis t'innocent, je suis t'innocent". Mais ce n'est pas tout, dans le grenier voisin de la chambre de Rémy Couillard, au cours d'une perquisition, Mme Steinheil fait voir aux agents un petit diamant provenant, lui aussi des bijoux volés. C'est l'écrasement du malheureux valet.

Nous ne saurions mieux faire ici que de laisser la parole à l'acte d'accusation, qui condense admirablement les faits qui, dès ce moment, se déroulèrent avec une extrême rapidité. C'est à la suite de ces faits que le vingt-six novembre mil neuf cent huit l'accusée a été placée sous mandat de dépôt et écrouée à la prison Saint-Lazare. Ceux qui ont connu la femme Steinheil pendant son enfance sont unanimes à déclarer qu'elle était menteuse et comedienne. Vers l'age de quinze ans, elle devint en outre "romanesque"; plus tard elle aima le vice. Ses intrigues scandaleuses de jeune fille avaient décidé son père à l'éloigner du milieu qu'elle recherchait sons même respecter la maison de ses parents et à l'envoyer a Bayonne, chez sa sœur, la dame Herr. Là, elle fit la connaissance de M. Steinheil, qui s'éprit violemment de la jeune fille. et la demandait en mariage, malgré la grande différence d'âge qui existait entre eux. Elle se laissa ainsi épouser par dépit ou par découragement, le 9 juillet 1890.

Vert logisPeu après, elle se lança dans une série d'aventures amoureuses, cherchant des amis, les trouvant sans peine, et leur donnant rendez-vous dans des chambres d'hôtel meublé. En 1905, elle se elle se lasse de cette vie arronée, ainsi que de ses hasards ; elle pensait qu'elle n'avait rien à redouter du côté de son mari. nomme aveugle ou résigné, qui ne comptait guère dans son intérieur, et elle résolut de louer dans les environs de Paris, une villa discrète. La discrétion semble avoir été La règle la mieux suivie dans la villa du Vert-Logis. Les protecteurs de l'accusée n'y étaient connus que sous leurs prénoms. Mariette Wolff, au terme des séjours, présentait l'addition aux visileurs, et quand une visite était annoncée, la famille tout entière regagnait Paris, en laissant la femme Stheinheil à Bellevue.

Celle-ci d'ailleurs avait trouvé là une source de revenus annuels qui n'étaient point négligeables, et pour justifier sa contribution aux charges du ménage, elle avait imaginé une fable qui fut acceptée par son entourage. Elle avait, disait-elle, connu jadis une vieille fille très originale, presque sans domicile fixe d'un bout de l'année a l'autre, et qui l'avait prise en grande rencontré avec "tante Lily". Du reste il n'entendait que celle-ci la comblait d'argent et de cadeaux. M. Steinheil ne parait pas avoir approfondi la question, bien qu'il ne se soit jamais rencontré avec tante Lily. Du reste il n'aurait pas été facile pour lui de la voir car elle n'a existé que dans l'imagination de l'accusée.

A la vérité, la dame Steinheil appartenait à cette catégorie de femmes qui, détestant leur mari et ayant besoin d'un certain luxe d'apparat, n'éprouvent aucun scrupule quant aux moyens de se procurer de l'argent.Il lui est arrivé de dire qu'elle abominait son mari et de le qualifier grossièrement, jusqu'à suspecter ses moeurs. La pensée d'une séparation a souvent hanté son cerveau, et dès les premiers mois de 1908, elle déclarait presque ouvertement qu'eue songeait a divorcer ; aussi bien, elle faisait part à Steinheil de son intention.

La gène à cette époque paraissait grande dans le ménage, qui laissait partout des dettes criardes impayées. L'avenir était sombre, car le présent laissait, pour ainsi dire, l'accusée sans ressources. Un riche ami, qui l'avait largement entretenue de 1905 à la fin de 1907, venait de rompre avec la femme Steinheil. et celle-ci, dans le désarroi de ses pensées, se débattait contre une situation qui, à cause de son âge, lui paraissait desespérée.

Cependant la fortune sembla lui sourire de nouveau lorsqu'elle fit, le 15 février 1908, la rencontre de M. Borderel. Des relations intimes s'établirent presqu'aussitôt et M. Borderel, subjugé de prime abord par l'accusée, fit preuve d'un enthousiasme dépourvu de psychologie, en ajoutant foi a l'apparent désintéressement de sa maîtresse. Celle-ci ne tarda pas néanmoins à lui révéler ses projets de divorce, mais ne reçut point l'encouragement quelle attendait. Manifestement M. Borderel répugnait a l'idée d'épouser une femme divorcée, et comme un jour il l'avait clairement laissé entendre, la dame Steinheil riposta : "On ne sait jamais ! Attendons les événements !". Ce propos parait singulièrement compromettant pour l'accusée, quand on sait ce qu'il est advenu par la suite.

Il l'est encore plus lorsqu'on le rapproche de cette exclamation qui fut poussée an juillet par le femme Steinheil, disant à Mariette Wolff : "Enfin, je suis libre !". Cette liberté, elle l'avait reconquise par la mort de son mari, et elle pouvait croire avant son arrestation que tous les scrupules de M. borderel devaient être levés. On peut d'autant plus le penser qu'à plusieurs raprises, M. Martin, ami intime de M. Borderel, avait fait savoir à l'acusée que ledit Borderel refusait formellement de reprendre ses relations avant qu'elle se fût "lavée devant l'opinion publique", ajoutant qu'à œt égard le classement de l'affaire ne serait pas considéré comme une justification suffisante. Cela signifiait à l'évidence qu'il fallait que le coupable fut découvert, jugé et condamné pour rendre quelque espoir a la dame Steinheil.

Madame Steinheil dans sa prisonC'est à la suite de ces événements que la dame Steinheil plaça la perle dans le portefeuille de Rémy Couillard, et fit porter sur lui les soupçons les plus compromettants. Il s'en fallu de peu qu'un coupable ait été présenté à M. Borderel. Abominable machination : l'innocence de Rémy Couillard fut bientôt démontrée. Vaincue par l'evidence, la femme Steinheil reconnut sa supercherie ; mais en permettant ainsi à la justice de relaxer le valet de chambre qui avait été maintenu pendant cinq jours en prison, elle accusa Alexandre Wolff d'avoir oommis le crime qu'elle cessait d'imputer à Rémy Couillard. Il a été dit plus haut que la femme Steinheil avait rétracté cette accusation. L'hypothèse du crime domestique était dès lors établie. i1 convient de rechercher quel en a été le mobile. et qui, en somme, y avait interêt. On s'est à peine posé la question que la personnalité de la dame Steinheil apparaît.

L'Ouest-Eclair – 2 novembre 1909

EN BREF

Un blessé qui s'achève - Murat, 2 Novembre. Dans les bois de l'Esclauze, près de Montboudif, M. François Tournadre, marchand de fagote et de bois de chauffage à Eglise-neuve, avait acheté une coupe de bois et plusieurs bûcherons étaient occupés à abattre des chênes-verts et à en faire des fagots.Un des bûcherons, M. Amblard, âgé de vingt-cinq ans, de Saint-Genès-Champespe, avait, la veille, caché sous un tas de fagots un fusil à piston chargé. L'après-midi, M. Tournadre se rendit au bois pour charger une charrette et M. Amblard l'aida dans son travail en lui passant les fagots. Arrivé près du tas où son fusil était caché, M. Amblard ne se souvint pas qu'il l'y avait mis la veille et il continua à tirer les branches. Soudain, une détonation retentit et le malheureux bûcheron, frappé en pleine poitrine, tomba sur le sol, baignant dans son sang. M. Tournadre s'empressa de lui porter secours, et, comme le sang s'échappait en abondance de sa blessure, il courut chercher du secours auprès d'autres bûcherons qui travaillaient non loin de la.Pendant ce temps, M. Amblard, rassemblant toutes ses forces, se levait et M. Tournadre, en se retournant, l'aperçut assis. Il crut que la blessure était moins dangereuse qu'on ne le pensait. Or, M. Amblard ne s'était levé que pour, reprendre son fusil laissé à quelques pas. Ne pouvant supporter les souffrances qu'il endurait, il se tira le second coup sous le menton et se fit sauter la cervelle. Lorsque M. Tournadre arriva prés de lui avec ses compagnons de travail, il trouva le malheureux, son fusil entre les jambes, et la tête fracassée. Le Petit Journal – 3 novembre 1909

Un soldat unijamiste - Saint-Mihiel, 2 novembre. Pour si extraordinaire que ce fait puisse paraître, nous possédons, a Saint-Mihiel, un soldat unijambiste : c'est au 161e de ligne qu'il a été tout récemment incorporé pour y effectuer une période d'exercice de dix-sept jours. Alexandre Murth — tel est le nom du réserviste. — fils aîné de femme veuve ayant cinq autres enfants, habite Roubaix ; il fut blessé il y a quelques mois en forant un puits. On dut pratiquer l'amputation d'une jambe et le malheureux ouvrier, après un séjour assez long à l'hôpital, rentra dans sa famille. Le 26 août dernier, Murth reçut une convocation de l'autorité militaire, l'invitant à se rendre au 161e de ligne, à Saint-Mihiel, pour y accomplir une période d'instruction de dix-sept jours. Il ne cacha pas son étonnement au gendarme qui lui avait apporté la convocation, lequel ne put que lui dire de se présenter au corps où, dès son arrivée, il serait sûrement réformé. C'est ce que fit Murth, mais il comptait sans ses hôtes. L'extraordinaire médecin-major devant qui il se présenta à son arrivée au corps ne trouva pas le cas suffisant, et l'estropié fut conservé au corps et attaché à l'atelier de cordonnerie, où il ne rend aucun service, puisque le malheureux n'entend absolument rien au métier de cordonnier. Le Petit Parisien – 3 novembre 1909

us-1908 Mortel foot-ball - Le match de football militaire de West-Point, à l'école de cadets des Etats-Unis, a fait une victime. Le lieutenant Byrne qui a eu les vertèbres du cou brisées a succombé. Les autorités militaires et navales vont se réunir pour examiner le question de la suppression dans l'armée et la marine de ces matches brutaux et souvent mortels. Le football américain a causé dans la dernière saison dix-huit morts et il y a eu en outre cent trente-cinq blessés grièvement, bien que les joueurs soient cuirassés de pied en cap. Le Temps - 3 novembre 1909

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