
La fin du cauchemar
Paris vient de vivre quinze journées et quinze nuits sinistres, douloureuses,
affolantes par instant; et il les a vaillamment vécues. A l'assaut si imprévu du
fléau il a opposé tout d'abord une fermeté d'âme, une crânerie, une bonne humeur
dont les étrangers, demeurés au milieu de nous, s'avouaient non pas surpris mais
émus, et déjà rassurés. Mais Paris a fait mieux que d'être brave; il a su faire
face à l'ennemi terrible il a su lutter, et jour à jour, à force d'opiniâtreté,
de discipline, de...
[Lire la suite]