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18 juin 2010

Les actualités du 18 juin 1910

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La fête des fleurs

Elegantes fête des fleurs

Au bois de Boulogne, dans la superbe allée des Acacias, toute décorée de guirlandes fleuries, la Fête des Fleurs s'est déroulée, hier, avec un succès qui dépasse encore celui des années précédentes. Si le soleil ne s'est pas montré, le temps était suffisamment beau pour donner tout leur éclat aux parures de nos élégantes.

Cette année, pour la première fois, il y avait un concours de voitures d'enfants. Certaines étaient attelées de charmants poneys ou de petits ânes : toutes étaient gracieusement parées et cette innovation fut un des gros succès de la fête. Les voitures et les autos fleuries rivalisèrent d'élégance, l'animation fut extrême. Ce fut, en un mot, un coup d'oeil merveilleux au moment du défilé.

Parmi la foule circulaient des marchandes de fleurs, promenant sut leurs éventaires les charmants bouquets destinés à la bataille. Les prix étaient raisonnables, les vendeuses jolies, aussi chacun goûta-t-il cette initiative du comité. L'unanimité des membres du jury a décerné les grands prix d'honneur à : Mmes Doyen, Bucquet, Soott, Anna Held et Chiquita ; les pris d'honneur ont été attribués à Mmes Tèche, Jourda, de Liussac, Ellen Baxon, Victor Caron, Ardity, Costiana, Bessard, Arrow, Denison Morgan. La fête a donc brillamment réussi.

Son succès est d'autant plus heureux que la recette est destinée à l'œuvre si intéressante de la Caisse des Victimes du Devoir. Aujourd'hui samedi, seconde journée, exactement semblable à celle d'hier. Notons que les voitures les plus élégamment décorées obtiendront comme prix la Médaille d'or (grand module) gravée spécialement pour la Fête des Fleurs, par l'éminent artiste Roty. Comme hier, les voitures automobiles seront admises dans l'enceinte de la Fête, au même titre que les voitures attelées et dans les mêmes conditions.

Le Petit Journal – 18 juin 1910


EN BREF

Un prêtre se précipite du haut d'une cathédrale - Milan, 17 juin - Ce matin, à dix heures, un prêtre âgé de quarante ans, se présentait à l'intérieur de la cathédrale et demandait au guichet un billet pour monter dans la grande aiguille. Après avoir atteint le deuxième étage, il monta dans une aiguille latérale, du côté du palais de l'archevêché, et se précipita sur le sol. La mort fut instantanée. Cet ecclésiastique se nommait Luigi Robbiani, directeur de l'hospice des orphelins d'Arona (lac Majeur). Ce matin, il avait mis à la poste deux lettres à l'adresse de ses parents. On croit que son suicide a pour cause des embarras d'argent. Le Petit Parisien – 18 juin 1910

Double meurtre — Lasse des mauvais traitements que lui faisait subir son mari, un mineur de Billy-Montigny, ivrogne et jaloux, la femme Van Snick se réfugia chez sa mère, rue de la Blanche-Porte, à Tourcoing. Van Snick, enfourchant sa bicyclette, alla l'y rejoindre et partagea le repas de la famille, composée de sa femme, de sa belle-mère et d'un ami de cette dernière, Jules Ladessus. Une querelle ne tarda pas à s'élever entre les deux époux. Le mineur sortit un couteau de sa poche, et tandis que sa belle-mère s'enfuyait, il frappait Ladessus, qui tomba raide mort. S'acharnant ensuite sur sa femme qui voulait prendre la fuite à son tour, il la blessa mortellement. On l'arrêta dans un estaminet où il s'était réfugié et la foule l'accompagna au poste en proférant des cris hostile. Le Temps – 18 juin 1910


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