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29 août 2010

Les actualités du 29 août 1910

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Bouchard gagne le tour de Paris pédestre

Course pedestre

La course organisée chaque année par L'Auto, en suivant les boulevards extérieurs de Paris, a obtenu hier son succès habituel. On s'attendait à une lutte acharnée. Aussi nombreux étaient ceux qui voulaient en suivre les péripéties. Beaucoup de curieux accompagnaient les concurrents à bicyclette. Il en résulta des embarras dont un des favoris; Waltispurger, fut victime à la porte de la Chapelle, alors qu'il faisait partie du groupe de tête. Jeté à terre et blessé aux jambes, il dut abandonner.

De fait la lutte ne fut pas très vive, tant le vainqueur Bouchard montra de supériorité. Toujours en tête, il attendit patiemment que les adversaires restés à ses côtés fussent épuisés. Le vainqueur de la course des six jours de New-York, Cibot, partit à toute allure dès le départ, suivi du Belge Rivez. Ayant gagné là une prime de 25 francs, il ralentit considérablement le train, à tel point qu'il finit vingt-huitième. Derrière ces deux hommes, un groupe était massé, dont à la Muette se détachèrent Bouchard, Waltispurger et Orphée.

Ils restèrent seuls jusqu'à la porte de la Chapelle où un inconnu, Moulin, dont c'était la première course, les rejoignit. Juste une heure après le départ, Bouchard passa à la porte d'Aubervilliers (17 kil. 225), comme Waltispurger venait d'être renversé par des cyclistes. A peu de distance suivaient Orphée et Moulin.

Ce dernier prit la seconde place à la porte de Versailles, alors qu'Orphée faiblissait, et Bouchard avec huit cents mètres d'avance s'en alla en toute tranquillité vers la victoire, battant le record de l'épreuve, puisqu'il mit seulement 2 h. 30 min. 25 sec. 1/5 pour parcourir les 38 kil. 680 que Siret avait couverts, en 1907, en 2 h. 32 m. 28 sec.

Derrière lui arrivèrent : 2. Moulin, en 2 h. 35 m. 52 sec. 3. Orphée ; 4. V. Maës ; 3. L. Prévôt ; 6. Vrau ; 7. Buyk ; 8. Petit ; 9.Henriet ; 10. Dubar 11. A. Besson ; 12. Mallard ; 13. Loupot ; 14. Favischeff : 15. Lagoutte ;.16. Alexis : 17. Blanchard ; 18. Dodin : 19. Robert ; 20. Bleichner. Par équipes le classement est : 1. Sporting Club Parisien, 27 points : 2. Cercle des Sports de France, 46 ; 3. Paris Athletic Club, 75.

Le Matin – 29 août 1910


EN BREF

Léon Georget gagne pour la cinquième fois le bol d'Or - Quand hier soir à six heures retentit le vingt-quatrième coup de revolver annonçant la fin de la course de vingt-quatre heures qui se déroulait au vélodrome Buffalo, Léon Georget avait couvert 923 kil. 300 ; Lafourcade avait 876 kil. 300 mètres à son actif ; le Suisse Suter était troisième avec 804 kil. 400 ; Combes quatrième, 799 kil. 050 ; Shirley cinquième, 752 kil. 500 Charpiot sixième, 727 kil. 500. Des huit hommes qui avaient pris le départ, deux abandonnèrent : Emile Georget, peu avant la douzième heure ; et Germain de la Flèche, a la treizième. Léon Georget domina de bout en bout ; le fait de n'avoir pu lâcher son frère et Combes pendant la première heure — au cours de laquelle il parcourut 47 kil. 530 (battant le record) — ne signifie pas qu'il ait été inquiété. Après deux heures de course il était en tête et à deux heures du matin il avait, avec 354 kil. 720, une avance de sept kilomètres sur Charpiot, et de 18 kil. 790 sur Combes. Tout au plus Charpiot avait-il tenu la tête pendant près d'une heure, vers une heure du matin, alors que Léon Georget était descendu se réconforter. A la mi-course le classement était : 1. Léon Georget, 509 kil. 520 (l'ancien record était de 501 kil.par René Pottier) ; 2. Charpiot, 488 kil. 400 ; 3. Sutter : 4. Combes ; 5. Lafourcade ; .6. Shirley ; 7. Germain. Au hasard d'arrêts momentanés les places sont quelques peu modifiées, mais c'est seulement à la dix-huitième heure qu'elles subissent un complet remaniement Lafourcade passe second, tandis que Charpiot, complètement épuisé, rétrograde d'heure en heure pour finir dernier, parcourant, au prix d'un beau courage, 35 kil. dans la dernière heure, alors que le vainqueur en couvrait 33, ayant cessé de battre les records à partir de la quinzième heure. Le Matin – 29 août 1910

Volatilisé par la foudre ! Lyon, 28 Août. Les orages se succèdent dons la région lyonnaise et la foudre a fait un peu partout des ravages. Une de ses plus étranges et tristes manifestations s'est produite à Saint-synphorien-sur-Coise où elle est tombée à cent mètres de la ferme Charvolin et a tué une vache qui se trouvait dans l'écurie. Un domestique, à l'abri, sous un hangar voisin, qui tenait un couteau à la main, a été littéralement volatilisé par le fluide. On n'a rien retrouvé de ses restes. Le Petit Journal - 29 août 1910

Catastrophe-aerienne

Chute mortelle d'aviateur - Amsterdam, 28 Août. - La liste des victimes de l'aviation vient de s'augmenter d'un nouveau nom. L'aviateur Van Maasdick s'est tué hier. Van Maasdick, après avoir fait son apprentissage au camp de Châlons et avoir conquis le brevet de pilote, avait entrepris une tournée d'exhibitions en Hollande. II voulut, avant de débuter à Arnheim, procéder à un essai préliminaire. Tout allait bien et il était parvenu à une hauteur de 100 mètres, lorsqu'un arrêt brusque du moteur détermina sa chute. L'appareil tomba verticalement et s'écrasa sur le sol. Les témoins de l'accident se précipitèrent au secours de l'aviateur. Mais il était trop tard: Van Maasdick littéralement broyé par son moteur, était mort. Il était âgé de 24 ans. Le Petit Journal - 29 août 1910

Tentative de meurtre sur le chef de la Sureté de Bordeaux - Au cours d'une rixe, rue Condillac, un nommé Gabriel Thomas avait tué, il y a quelques jours, de deux coups de couteau au ventre son camarade Thomas Lafargue qui avait pris la fuite. Le meurtrier était allé se cacher dans une maison, rue Chantegrit, où il ne tarda pas à être découvert. Hier soir, au moment où , M. Clément, chef de la Sûreté, accompagné de quatre agents, allait arrêter Thomas, ce dernier, qui se tenait tapi dans une pièce obscure, fit feu de son revolver sur les agents. Personne ne fut atteint. Tournant alors son arme contre lui-même, Thomas se logea une baille dans la cervelle. On le transporta râlant à l'hôpital de Saint-André. Il est dans le coma et sa mort n'est qu'une question d'heures. Le Petit Journal - 29 août 1910


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