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CPA Scans
28 décembre 2010

Les actualité du 28 décembre 1910

Le déshabillé de Madame Badet n'a rien d'excessif

Regina Badet M. Bérenger, président de la Ligue contre la licence des rues, avait attiré l'attention du parquet de la
Seine sur le fait que plusieurs établissements publics, théâtres ou music-halls, exhibaient actuellement des femmes nues sur la scène. La plainte de l'honorable sénateur ne visait point particulièrement contrairement à ce que d'aucuns prétendirent le Théâtre Antoine et Mlle Régina Badet qui, dans la Femme et le Pantin, danse un pas suggestif.

M. Vallette, chef de la brigade mobile, fut chargé, par le procureur de la République, de procéder, dans les théâtres et music-halls, à de délicates investigations. Au cours de cette mission, le magistrat se transporta la semaine dernière au théâtre Antoine comme dans d'autres et examina attentivement le costume et les attitude de Mlle Régina Badet dans la pièce qui se joue actuellement. Hier, enfin, le chef de la brigade mobile à transmis au procureur de la République le rapport demandé.

Connaître les ternies précis de ce document officiel, il n'y fallait point songer. M.Vallette est un fonctionnaire discret qui, pour rien au monde, n'aurait consenti à déflorer une pièce de justice, dont la primeur appartient à la magistrature. Nous avons pu, toutefois, nous en procurer la substance.M. Vallette, disons-le tout de suite, n'a pas trouvé du tout inconvenant - en eût-il en effet pu être autrement au théâtre que dirige M.Gémier ? - le déshabillé de Mlle Régina Badet.

Des pieds à la taille, un maillot impeccable dissimule suffisamment les formes de la gracieuse artiste. Le haut du corps est assurément voilé avec moins de. modestie. Mais, s'empresse d'ajouter le constat, il n'y a là rien d'excessif, ainsi qu'en témoigne l'attitude du public qui, de toute la soirée, n'a pas fait entendre une protestation.

M. Vallette termine en remarquant très judicieusement que, dans la. salle, nombre de spectatrices, qui, elles, n'ont point l'excuse de tenir un rôle d'art, font preuve d'autant de hardiesse que la charmante pensionnaire de M. Gémier, ce dont nul ne parait s'offusquer. Dans ces conditions, lu. décision du parquet est connue d'avance.

Le Petit Parisien – 28 décembre 1910


EN BREF

Un jeune téléphoniste broyé par un ascenseur - Le jeune Félix Blanchard, vingt-quatre ans, employé en qualité de téléphoniste à l'Automobile-Club, 6, place de la Concorde, a trouvé la mort, hier matin, vers neuf heures, dans des conditions affreuses. Hâtons-nous de dire que cet accident, qui a causé une profonde émotion à l'hôtel de l'A C., n'est dû qu'à l'imprudence de l'infortuné garçon. Il avait pris place, à un étage supérieur, dans la cage de l'ascenseur, en compagnie du chasseur, un de ses camarades, Albert Josseaud, seize ans. Les deux jeunes gens appuyèrent sur le bouton de descente et l'appareil partit. Ils voulaient s'arrêter à l'étage de la bibliothèque, mais dépassèrent le palier d'une dizaine de centimètres.Si l'ascenseur se fût arrêté au niveau de l'étage, la porte du palier se fût ouverte aussitôt automatiquement. Blanchard crut pouvoir l'ouvrir sans faire remonter l'ascenseur. Il devait payer cher son erreur Tandis qu'il faisait des efforts pour ouvrir la grille, son bras toucha le bouton de mise en marche. L'ascenseur reprit sa descente. Et Blanchard, qui n'avait pas eu le temps de se rejeter en arrière, eut la tête prise entre le plafond de la cage et la bordure du palier. Aux cris poussés par Josseaud, qui avait assisté, terrifié, à cet épouvantable accident, on accourut de tous côtés. L'ascenseur s'était immobilisé. Blanchard, la tête, le cou et le haut de la poitrine littéralement écrasés, ne donnait plus signe de vie. Les pompiers du poste Saint-Honoré, conduits par l'adjudant Moulins, accoururent. Pour délivrer Josseaud, qui continuait, affolé, à pousser des cris désespérés, ils durent enlever les panneaux de l'ascenseur. Ils s'employèrent ensuite à dégager le cadavre de Blanchard. M. Rajeaud, commissaire du quartier de la Madeleine, et son secrétaire, M. Toquenne, arrivés sur ces entrefaites, interrogèrent Josseaud, ainsi que quelques membres du club Le corps de l'infortuné Blanchard a été laissé à l'hôtel du club. Le Petit Parisien – 28 décembre 1910

Catastrophe-aerienne

L'aviateur italien Pïcolo se tue au Brésil - Sao-Paulo, 26 décembre - L' aviateur italien Jules Picollo, arrivé ici depuis quelques jours, s'est tué aujourd'hui. Il venait d'effectuer plusieurs petits vols très réussis sur son Blériot et prenait à nouveau l'air. Gracieux, il évoluait parfaitement à 100 mètres de hauteur, lorsqu'on vil tout à coup le monoplan piquer du nez et s'abattre sur le sol. On se précipita en hâte pour relever le pilote gui gisait au milieu des débris de l'appareil... Helas ! il était mort, tué sur le coup. Jules Picollo, né à Gènes, était âgé d'environ 35 ans. II s'était signalé comme excellent conducteur d'automobiles et avait même gagné plusieurs épreuves en Italie; L'aviation l'avait tenté et il fit son apprentissage cette année à l'aérodrome de Farman, à Mourmelon, où il acquit son brevet de pilote. Il était parti récemment dans l'Amérique, du Sud pour y faire des exhibitions dans plusieurs villes et venait d'arriver a Saint-Paul. Ajoutons que Picollo était sourd. A ce sujet, a un de nos confrères, qui lui faisait observer les inconvénients qui pourraient résulter, en aéroplane, de cette infirmité, il répondit : Cela ne fait rien, puisque, en,aéroplane, le bruit du moteur assourdit même ceux qui ne sont point atteints de surdité...Le Siècle – 28 décembre 1910

Espagne

Deux patrouilles espagnoles s'entretuent - Barcelone, 26 décembre. — La nuit dernière, au Pénitencier de Figueras, deux patrouilles, croyant à une évasion, se sont mutuellement tiré des coups de fusil. Un caporal a été tué, un capitaine et un soldat ont été blessés. Au moment où s'est produit l'incident, les feux avaient été éteints par le vent, c'est ce qui a occasionné la fatale méprise. Le Siècle – 28 décembre 1910


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Commentaires
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