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9 novembre 2010

Les actualité du 9 novembre 1910

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Les lutteurs japonais au Casino de Paris

Sumotori

Il n'est pas de mot pour qualifier le colossal triomphe remporté par la première soirée du sensationnel championnat de lutte qui a commencé hier au Casino de Paris. Les luttes japonaises nous changent, en effet agréablement; des sempiternelles rencontrés de lutte gréco-romaine. Les adversaires, généralement légers, extrêmement vifs, adroits combattants, s'attaquent mutuellement. Les coups les, plus invraisemblables sont portés. Certains d'entre eux rappellent la lutte suisse, au caleçon. Les prises sont portées avec une justesse, une rapidité fantastique.

Jamais un combat ne dure longtemps. En quelques secondes, un des concurrents se trouve balancé, jeté dans les airs, tourné de tous les côtés, et, finalement, projeté violemment sans être accompagné sur le sol. Ce sport, évidemment très brutal, réclame pourtant de ses adeptes une science et une souplesse très grandes. Les coups de Ju-jitsu, de déséquilibrement sont employés, ainsi que ceux ces luttes libres, gréco-romaine, suisse, etc.

Ces athlètes Japonais sont véritablement des gaillards extraordinaires, et la renommée qu'ils ont' acquise au prix de prouesses incroyables sera encore mieux établie après ce tournoi passionnant qui va faire courir au superbe-music-hall de la rue de Clichy, la foule des amateurs de beaux matches athlétiques.

Après la présentation de cette armée de lutteurs puissants couverts de dorures, après que la foule eut acclamé O. Ikari, ce merveilleux combattant, champion du Japon,- nous avons assisté aux batailles du Summo qui ont vu le triomphe de Waka Ikari, Adzuma Gawa, Iwanami, Otagawa, Arashi Tani, Iwanosato, Ikari Gata, Ikarino,; Kuroïwa et Ot. Kitari. Dans le championnat du Gouminuki, où il faut vaincre, cinq fois, Iwakatami fut proclamé vainqueur.

Il sera intéressant de voir, à partir de ce soir, les petits jaunes aux prises avec les lutteurs français. La grande différence de poids des adversaires rendra les rencontres fort intéressantes. Ce soir, seconde soirée du tournoi de luttes japonaises. Au programme: 1. Présentation des, concurrents, d'après le cérémonial mis en vigueur au Japon, 2. Présentation du Champion du Monde O. Ikari, 3. Éliminatoires, du Championnat de Summo, 4: Eliminatoires du Championnat de Gouminuki, 5. Iwakatami (Japonais) contre Clément (Français), en lutte style japonais. Voilà, certes, une seconde, qui nous promet quelques vives émotions.

La Presse - 9 novembre 1910


EN BREF

Aviation

It

Le meeting d'aviation de Turin - Turin, 8 Novembre - Depuis les tentatives de Delagrange, à une époque où l'aviation n'en était encore qu'à de timides essais, on m'avait plus vu d'aéroplane s'élancer dans le ciel de Turin. Le meeting qui vient de s'y ouvrir fournira une belle compensation, avec les engagements d'Eros, Fischer, Bielovucic, dans la catégorie des biplans ; Weiss et Cagliati, dans celle des monoplans. Le temps, contrarié par le vent, les deux premières journées, samedi et dimanche, n'a pas permis aux aviateurs de donner leur mesure, au désespoir de la foule considérable qui s'était portée au champ d'aviation de Miriafiori. Lundi, au contraire, une journée splendide leur a permis de montrer leur savoir-faire : tour à tour, Fischer, Bielovucic, Weiss et Eros s'élancèrent de l'aérodrome, traversèrent la ville et, après avoir doublé la colline Antonelliana, regagnèrent leur point de départ, aux applaudissements enthousiastes des spectateurs. Aussi a-t-on décidé d'organiser pour vendredi et dimanche prochains deux réunions populaires. Le Petit Journal – 9 novembre 1910

autriche-hongrie

Macabre découverte chez le petit-fils de François-Joseph - Vienne, 8 novembre — D'après la Salzburger Volksblatt, le comte Seefried, petit-fils par alliance de l'empereur d'Autriche, a trouvé dans son bureau, au château de Rosenberg, près Salzburg, la tête d'une jeune fille. On fait les suppositions les plus extraordinaires. Cependant on tend à croire plus généralement que la tête aurait été apportée par un chien, lequel l'aurait trouvée sur la voie ferrée, où quelques instants auparavant une jeune fille avait été écrasée par un train. Le Matin – 9 novembre 1910


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