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27 avril 2010

Les actualité du 27 avril 1910

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Le dirigeable allemand Zeppelin anéanti par la tempête

Zeppelin

allemagne C'est 4 la suite des manœuvres aériennes allemandes où avaient figuré les dirigeables Gross n°4, Parseval II et Zeppelin il, que là catastrophe s'est produite. Les trois ballons, partis de Cologne le 22 avril, s'étaient rendus à Hombourg, où ils avaient atterri devant la famille impériale. Le retour fut moins heureux.

Parti le 24, à h 8 heures du matin de Hombourg, le Zeppelin II passa au-dessus de Wiesbaden et atteignit le chateau de Johannisberg. Là, il lutta pendant deux heures contre le vent, sans pouvoir avancer, puis, se dirigeant vers le massif du Taurus, il atterrit à Limbourg. Mais il était avarié. On dut l'ancrer et procéder sur place aux réparations nécessaires ; enfin, le dirigeable ayant perdu une assez grande quantité de gaz, on procéda à un nouveau gonflement. Cette opération s'effectuait malaisément, contrariée par un fort vent d'Ouest accompagné d'averses intermittentes. Deux compagnies de soldats, venues de Diez, maintenaient avec peine le ballon que le vent balançait d'une façon inquiétante.

Soudain, à 1 heure de l'après-midi, un tourbillon d'une extrême violence brisa les câbles d'amarrage, précipitant les soldats les uns sur les autres ; bousculés et meurtris, ceux-ci durent lâcher, prise, et le ballon fut emporté par la bourrasque. A 1 h. 15, on le vit soudainement apparaître au-dessus de Weilburg-sur-Lahn, et tout de suite il fut notoire que quelque chose d'insolite s'était passé. En effet, après avoir plané un moment au-dessus de la caserne, il fila vers Untenau, poussé par un courant, aérien, puis rebroussa chemin et revint vers Weilburg.

Il était alors à demi dégonflé et s'approchait de plus en plus du sol; il rencontra d'abord des poteaux télégraphiques et les renversa, puis s'abattit enfin sur les arbres de la colline de Weberburg. Une partie du ballon tomba à terre : l'autre, soutenue par le restant du gaz, demeura suspendue en l'air. Enfin, la carcasse d'aluminium fut complètement brisée. Les moteurs n'ont pas été endommagés.

Le Croix – 27 avril 1910


Vol inaugural pour le Club aéronautique féminin Stella

Naufrage du vapeur anglais Lima

Vif succès du meeting de Chamonix


Zurich

Pluie de ballons

30 aérostats s'élèvent de l'esplanade des Invalides

 Une explosion sous la mer d'Irlande

EN BREF


Un drame au bagne de Poulo-Condor - Le journal le Courrier Saïgonais, arrivé hier à Marseille, raconte un drame qui s'est déroulé, le 22 mars dernier, à six heures du matin; au bagne de Poulo-Condor. Le gardien-chef Aujard a été assailli par derrière par deux détenus qui le frappèrent au ventre de neuf coups d'un stylet, fabriqué avec des morceaux de cercle de barrique et grossièrement affûté. Bien que renversé et horriblement blessé, le gardien-chef eut l'énergie d'arracher son revolver des mains de ses agresseurs. Le gardien Burguez, qui se trouvait à proximité, accourut au secours de son chef et fut mortellement frappé de deux coups de stylet et de deux formidables coups de masse sur le front. A ce moment, le gardien Bernardini, attiré par le bruit, se précipita au secours de ses camarades et abattit les deux assassins en déchargeant sur eux son revolver. Malheureusement, c'était trop tard ; le gardien Burguez expira presque aussitôt, et le gardien-chef succomba dans la soirée. Le Figaro – 27 avril 1910

Canada Un vapeur anglais sombre avec 187 passagers - Londres, 26 avril - Une dépêche de Saint-Jean de Terre-Neuve annonce qu'un sinistre maritime vient de se produire dans les parages de l'ile. D'après le bateau de pêche Boothie, qui vient d'arriver dans ce port, un vapeur du nom d'Aurora aurait sombré avec 187 passagers à bord. La liste générale des navires marchands ne contenant pas moins de treize navires portant ce nom, on ignore exactement quel est celui dont il s'agit. On croit toutefois que c'est le vapeur Aurora, de Grimsby, dont on est sans nouvelles depuis le 1er avril, ou bien le vapeur norvégien du même nom Naufragejaugeant 667 tonneaux et qui a quitté Boston le 1er avril pour Saint-Domingue. D'autre part, d'après un câblogramme d'Halifax, dans la Nouvelle-Ecosse, le paquebot Furnessia a rencontré en plein Atlantique, à 130 milles au sud de Sable-lsland, un gros navire désemparé et qui semblait abandonné. L'épave se trouvait sur le parcours suivi par les transatlantiques. Le Petit Parisien – 27 avril 1910

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